PARENTALITÉ POSITIVE : LE BIGRO TROTTOIR

"Parentalité positive : bienvenue en enfer ?"
Bondissant dans cette rentrée 2019 tel un kangourou endiablé, Claire Loup arpente une fois de plus les rues de Nantes pour un micro-trottoir tout frais qui questionne cette fois-ci le rapport que chacun d’entre nous entretient avec l’éducation positive/bienveillante, de plus en plus en vogue. La question est simple : « L’éducation positive, ça vous évoque quoi ? »

Anouar, 48 ans, télé-consultant
Alors je ne connais pas vraiment la théorie mais au vu de ce que j’en comprends, j’en applique sûrement quelques préceptes puisque la non-violence, je l’applique et j’y crois. La bienveillance je l’applique aussi. Par contre je ne suis pas pour uniquement flatter ou n’aller que dans le sens de l’enfant.
Deborah, 38 ans, infirmière libérale
C’est par le biais de l’institutrice de CE1 de mon fils que j’ai eu un aperçu réel de ce que c’était que la liberté accordée à l’enfant, le sens des responsabilités et l’autonomie d’apprentissage. Ça lui a fait beaucoup de bien. Mais je pense que ça peut déstabiliser certains enfants.
Violaine, 68 ans, retraitée
Je préfère la notion d’éducation empathique à celle d’éducation positive, que je n’aime pas trop. Écouter les enfants, les laisser parler, c’est important. Quand j’étais petite, on ne devait pas laisser sortir ses émotions ; ça a évolué dans le bon sens.
Pierre, 37 ans, juriste
À mon sens, l’éducation positive et bienveillante c’est l’idéal vers lequel il faut tendre mais qu’en pratique on a souvent du mal à atteindre.
Noémie, 40 ans, coordinatrice d’association
On n’a pas toujours le temps ou la patience de s’y atteler mais heureusement nos enfants ne nous en tiennent pas rigueur. Si on leur explique et que tout le monde apprend à exprimer ses émotions, ils peuvent comprendre eux-aussi qu’on soit en colère ou fatigué…

"Parentalité positive : bienvenue en enfer ?"